Extrait du Chapitre 7
La troisième disparition mystérieuse dans roman policier. Et comme sur les autres sites, les enquêteurs ne trouvent aucune trace du disparu. Comme s'il s'était littéralement évaporé...
« Le véhicule fut retrouvé quelques heures après le signalement. Une patrouille avait fait le chemin inverse. Ce fut un jeu d’enfant. En revanche, le patrouilleur ayant fait un descriptif précis de la zone à explorer, précisa par radio qu’il fallait dépêcher sur place une équipe du GRIMP, le Groupement de Recherches et d’Interventions en Milieu Périlleux. Ces pompiers avaient l’équipement d’escalade nécessaire pour mener les recherches de manière sécurisée, car le terrain était trop pentu.
Quand les deux gendarmes responsables de l’enquête arrivèrent sur place, les pompiers déjà présents sur le site, s’étaient équipés de baudriers et de cordes solidement arrimées à des points fixes fiables, et avaient entamé la descente le long de la paroi. Afin de pouvoir travailler tranquillement, l’une des voies de la route, celle proche du vide, avait été bloquée pour permettre aux véhicules de secours de se stationner sans trop gêner la circulation. Celle-ci était certes insignifiante sur cette petite route de montagne, mais cela faisait partie du protocole.
Le patrouilleur vint rejoindre Brunek et Malory qui sortaient de leur tout-terrain, pour les informer de la situation.
« Bonjour, les pompiers ont regardé sur le versant qui remonte depuis la route s’il y avait des traces, mais sans succès. On part du principe qu’il a dû descendre sur le versant en aval, car ils ont remarqué un petit mouchoir en papier dans les herbes, un peu plus bas.
- Très bien ! Allons voir où ils en sont… » lui répondit Brunek.
En arrivant près d’un grand gaillard vêtu d’un uniforme de pompier, dont les manches étaient prêtes à se déchirer sous la pression de ses bras en forme de vérins hydrauliques, le lieutenant se présenta.
« Bonjour, lieutenant Brunek. Ils sont descendus jusqu’où ?
- Bonjour, Adjudant Montagné. Ils commencent à peine. Ils ont assez de corde pour aller au-delà de la lisière. La pente semble moins raide après les premiers arbres. » lui répondit le responsable de l’équipe, qui était resté en haut du dévers.
En attendant le retour des deux pompiers, Brunek et Malory commencèrent par inspecter le véhicule du disparu. Ils entamèrent l’observation de la plage avant, de la boîte à gants, ainsi que des rangements dans les portières, sans oublier celui situé entre les deux sièges.
Rien de suspect. Ils se décalèrent alors vers la banquette arrière, et regardèrent dans tous les autres emplacements à la recherche du moindre indice. Mais même en explorant sous les sièges, ils ne trouvèrent rien qui leur permettrait d’avoir une piste sérieuse. En plus, le propriétaire du véhicule semblait être relativement maniaque. Les recoins de l’habitacle étaient particulièrement bien nettoyés, et de ce fait, il était facile de repérer un détail inhabituel. »